2020, l'année de toutes les galères Retour aux newsletters

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2020 a été une année difficile pour tout le monde et l’APICEM a dû s’adapter également au contexte économique et social actuel.
Alors que l’ensemble de nos collaborateurs ont travaillé sans relâche durant ces périodes parfois très compliquées afin de fournir un service optimal à l’ensemble de ses utilisateurs, l’APICEM continue toutefois de se heurter à bon nombre d’obstacles …

Après 25 ans de batailles incessantes, être à nouveau confronté à de multiples épreuves en interne ou provenant de l’extérieur, n’aide pas.
Les confinements, le télétravail, les retards de paiements des utilisateurs et établissements, le process de certification impactant et les multiples complications de la vie quotidienne d’une équipe auraient pu avoir raison de notre résilience.

Braver la tempête devient monnaie courante, mais confrontée à toutes ces difficultés, l’APICEM a été amenée à faire un certain nombre de modifications stratégiques en 2020. Cette transformation se poursuivra en 2021 et 2022.

Crise COVID 19 : désagréments et conséquences

Le virus du COVID 19 ayant un impact considérable sur les économies d’entreprises devenues désastreuses, l’APICEM n’a pas échappé à cette situation, mais s’est adaptée coûte que coûte en répondant toujours présente.

Durant ces périodes de confinement, beaucoup de médecins ont été absents de leurs cabinets et bon nombre d’administrations ont opté pour le télétravail, ce qui n’a pas simplifié la tâche, ni des professionnels de santé ni celle de l’APICEM. Il a parfois fallu équiper des médecins confinés chez eux qui n’avaient plus la possibilité de se rendre à leur cabinet. Les agences d’état ou les établissements de soins ont également rencontré quelques difficultés pour communiquer avec leur environnement de professionnels de santé.

Certains praticiens n’ont pas régularisé leur abonnement APICRYPT tandis que d’autres l’ont fait avec plusieurs mois de retard, et de façon invraisemblable, ont tenté de mettre en cause l’APICEM lorsque leur média 2021 ne leur était pas parvenu faute de paiement.
Cette attitude choquante et agressive envers des collaborateurs, sans cesse sur le pont, méritait d’être rapportée à l’ensemble de la communauté des apicrypteurs respectueux pour la grande majorité d’entre eux du service rendu par l’outil et son assistance technique.
Il aura fallu près de 4 000 courriers recommandés et des centaines d’appels de relance pour permettre aux utilisateurs peu rigoureux d’éviter la coupure de leur service au 1er janvier 2021. L’APICEM, qui a pleine conscience que les flux qu’elle permet de faire transiter sont essentiels aux soins, a dépensé une énergie considérable et des budgets importants de frais d’envoi. Tout ceci aurait pu être évité et ces sommes consacrées à des projets novateurs.

Rappelons que le modèle économique de l’APICEM est celui d’une mutualisation des coûts avec des budgets extrêmement contraints. Ce qui n’est pas payé par les uns est forcément à la charge des autres.

De même, l’APICEM a dû gérer en urgence l’activation de certains établissements, en début d’année, pour qui les clefs de chiffrement 2021 n’avaient pas été installées dans les délais. En télétravail, certains techniciens de leurs sous-traitants n’avaient même pas pris soin de récupérer le courrier et donc les clefs de cryptage, l’impact sur les établissements de soins et leurs flux d’informations a été catastrophique, contraignant ainsi l’APICEM à la décision d’arrêter d’envoyer les médias contenant les éléments nécessaires aux prestataires des établissements de soins mais réservant ces envois aux établissements eux-mêmes, charge aux DSI de prendre soin des clefs envoyées dans le courant de l’année.

Notre mode de perception annuel des abonnements étant devenu totalement obsolète, pour des raisons de modèles de comptabilité nécessitant de prendre en compte les produits constatés d’avance, l’APICEM a dû repenser entièrement son mode de fonctionnement comptable afin de répondre efficacement aux attentes de ses clients et pouvoir ainsi stabiliser durablement son équilibre financier.
Ce nouveau mode de fonctionnement sera mis en place très prochainement et par étapes.

À méditer

Malheureusement, alors que l’APICEM met tout en oeuvre pour maintenir son budget de manière cohérente et proposer différents projets répondant aux missions de service public comme la prescription dématérialisée ou l’utilisation du DMP, elle s’aperçoit que les pouvoirs publics n’hésitent pas une seconde à engloutir de manière peu productive des budgets au profit de programmes ou plateformes sans pour autant obtenir quelconques résultats concluants…

On ne citera ici que l'enthousiasme de ces plateformes à développer sur des fonds publics (parfois proche de 20 millions d'euros) des outils de prise de rendez-vous alors que dans le même temps, certains établissements et l'Etat, dans le cadre de la campagne de vaccination, confient avec précipitation la prise de rendez-vous à des structures commerciales privées : où est la cohérence ?

La solution APICRYPT, elle, aurait pu alimenter près de 30 millions de DMP en un an si l’Etat avait permis à l’APICEM d’avancer sereinement. Tout est dit !

Il est vrai que parfois que le ras-le-bol pourrait prendre le dessus sur la motivation qui est la nôtre. Mais envers et contre tout, l’APICEM tente de tenir bon et de répondre « présente » à chaque fois que nécessaire…c’est dans ses gênes.

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